top of page
Gaufres et baies
Les recettes de Ma Diet': Blog2

"Manger ses émotions ! "

Bonjour, Cette semaine voici un article tant attendu 👉👉👉 "Manger ses émotions" !

Un sujet d’actualité constaté par de plus en plus de professionnels de santé. La prise de poids peut avoir de multiples causes : alimentation déséquilibrée, manque d’activité physique, maladies pour n’en citer que quelques-unes, mais aussi les troubles du comportement alimentaire. Manger ses émotions, alimentation émotionnelle, envie de manger émotionnelle, mangeur émotionnel, alimentation-émotion, alimentation réconfort, tous ces termes se rapportent au même thème : le fait de manger en fonction de ses émotions. L’alimentation émotionnelle : qu’est-ce-que c’est ? Même s’il n’existe pas de définition officielle et scientifique, on peut définir l’alimentation émotionnelle comme le fait de manger pour faire face à ses émotions, le plus souvent négatives mais quelquefois positives. Or, ce comportement peut engendrer de nouvelles émotions négatives qui, à force, forment un cercle vicieux, où la répétition de prises alimentaires peut provoquer une prise de poids. Cette prise de poids peut mener à un surpoids voire une obésité. Les notions de faim, rassasiement et satiété sont bien souvent absentes lorsque l’on mange par émotion. Ainsi, il faut savoir faire la différence entre la faim physiologique et la faim psychologique. La faim physiologique répond à un besoin physique : l’estomac gargouille, une sensation de creux est ressentie voire une certaine irritabilité chez certaines personnes, ou encore une baisse d’énergie et/ou de concentration peut également être perçue. L'organisme a besoin de nutriments pour continuer à fonctionner. La prise alimentaire va donc répondre aux besoins du corps. La faim psychologique va, quant à elle, se manifester par une envie de manger pour répondre à une émotion de façon consciente ou inconsciente le plus souvent. Le fait de manger sans faim physiologique va entrainer un excès de nutriments : c’est le début du stockage et donc de la prise de poids. On appelle également cela des EME, des Envies de Manger Emotionnelles. Ce sont des comportements normaux qui permettent la régulation des émotions et donc d’atteindre l’équilibre psychique. Mais attention, un déséquilibre psychologique peut engendrer l’apparition de compulsions. EME et compulsion, quelles différences ? Il est important d’accepter ses EME pour équilibrer son psychique. Ainsi, la personne va consommer l’aliment réconfortant de son choix, en pleine conscience, c’est-à-dire en prenant le temps de déguster cet aliment. Cela permet d’apprécier l’instant présent, de limiter les quantités et de rétablir l’équilibre psychologique. A l’inverse, si la personne refoule ses EME, il peut y avoir alors une transformation en compulsions, avec une perte de contrôle. La personne va manger de façon incontrôlée et le plus souvent de grandes quantités en peu de temps. Vient ensuite le sentiment de culpabilité : l’équilibre psychologique s’est altéré davantage. Il est donc essentiel d’accepter ses EME et de manger en pleine conscience l’aliment réconfortant, même si celui-ci peut être considéré comme trop gras, trop salé ou trop sucré. Les émotions et la prise de poids Il existe 6 émotions primaires : la joie, la surprise, la peur, la colère, le dégoût et la tristesse. Les émotions secondaires sont des mélanges d'émotions primaires telles que la nostalgie, la honte, le soulagement ou encore la culpabilité. Quelles émotions sont ressenties selon le stade de la prise alimentaire ? Lorsque l’on « mange ses émotions », on ne se rend pas forcément compte de l’émotion ressentie. Pour cela, il faut réaliser un travail sur soi : prendre du recul sur ce qu’il nous arrive et prendre conscience que notre comportement est guidé par une émotion en particulier. Avant de manger … En consultation, à la question « quelle émotion ressentez-vous lorsque vous mangez de façon compulsive ? » peu de personnes savent me répondre, car elles n'ont pas fait le lien entre leurs émotions et le fait de manger une tablette de chocolat, par exemple. Le plus souvent ce sont les émotions suivantes qui provoquent une envie de manger ou une compulsion : la colère, la peur, le stress, ou encore l'ennui. La personne ne ressent ni ses sensations corporelles (fatigue, tensions musculaires, …), ni ses sensations alimentaires (faim, rassasiement et satiété). Dans tous les cas rencontrés, ces compulsions se déroulent la plupart du temps lorsque la personne est seule. Mais il n’y a pas que les émotions négatives qui incitent à manger davantage que nos besoins. La joie, la convivialité, le partage augmentent chez certains les quantités ingérées. Après manger … A la question « que ressentez-vous après avoir mangé votre aliment réconfort ? », c'est la honte et la culpabilité qui sont ressenties pour la plupart. En réalité, la première sensation ressentie est l’apaisement, puis vient ensuite la honte et/ou la culpabilité. Parfois, il faut atteindre un certain écœurement, un trop-plein, pour s’arrêter et c’est là que les émotions négatives nous rattrapent. Le mal-être peut être assez important. Quels outils utilisés au quotidien ? Le fait d’en parler et d'en prendre conscience (peut-être en lisant cet article) est déjà un grand pas, même si cela n’est pas évident. Une aide psychologique est la bienvenue bien-sûr, mais je reste convaincue que l’écoute et le non jugement de ces personnes font parties des missions du diététicien. La prise en charge peut donc être pluridisciplinaire : diététicien et psychologue, par exemple. La pleine conscience peut être un outil très intéressant pour "savourer" l’instant présent et ce fameux carré de chocolat. Le fait de savourer, d’être concentré sur l’instant et de prendre son temps développe l’écoute de ses sensations alimentaires. Les quantités ingérées sont moins importantes. La gestion des émotions est également la clé de la réussite. C’est pourquoi des pratiques comme la méditation ou la sophrologie peuvent aider à gérer ses émotions. Ces techniques permettent aussi de ressentir son corps. Je suis convaincue qu’en ressentant son corps on le respecte davantage. Lorsque les personnes en sont à ce stade, vient alors une pratique très intéressante : l’alimentation intuitive. Ce type d'alimentation permet de reconnaitre ses besoins nutritionnels. Alors oui, nous sommes bien loin des rations et des grammages proposés dans les "régimes" amaigrissants, mais ce que nous mangeons sur la journée ou la semaine tend instinctivement vers les recommandations nutritionnelles pour être en bonne santé. Ce phénomène est observé chez les femmes enceintes qui ont des envies bien particulières ou chez les jeunes enfants de moins de 6 ans. C'est là où l'aide d'un diététicien peut être très utile afin de comprendre les bienfaits et méfaits de certains aliments, de déculpabiliser, d'ouvrir les yeux sur certaines croyances alimentaires, de se mettre à la cuisine fait-maison et de retrouver ses sensations alimentaires. Bien entendu, cela est un long travail à faire sur soi, mais une fois que vous aurez compris votre fonctionnement face à la nourriture et aux émotions, c'est un travail fait pour la vie ! Alors n'attendez plus et faites-vous aider par un professionnel de santé à l'écoute de votre vécu (alimentaire et émotionnel) ! N'hésitez pas à me contacter pour plus de renseignements ! A bientôt ! Léa LAMASSIAUDE Diététicienne-Nutritionniste À distance / A Toulouse 💻www.ll-dieteticienne.com 📧 ll.dieteticienne@gmail.com ☎️ 06.67.98.87.65

Comments


Léa Lamassiaude

La diététicienne des familles

06 12 56 08 54

N°ADELI 319506416

Identifiant RPPS : 10008040817

N°SIRET 881 175 681 00033

Consultations

sur RDV

---

A distance

---

Au cabinet

au 3 Rue du Commandant Delattre,

31370 RIEUMES

  • facebook
  • instagram
  • LinkedIn Social Icône

©2025 par Léa Lamassiaude

bottom of page